Définitions:
- Treuil: appareil permettant de monter les
charges
- Palan monorail: lorsque le treuil est suspendu et
roule sous un rail (avant IPN, maintenant de plus en plus IPE) ; les
charges vont de 5 à 6 tonnes.
- Poutre roulante: on dispose le rail, qui
peut de venir une véritable pont roulant mono-poutre ou bi-poutre, sur des
sommiers roulant sur des chemins de roulement ; on dessert ainsi une
surface alors qu’auparavant on ne desservait qu’une ligne.
- Systèmes moins courants: les potences
ne desservent qu’un secteur circulaire. Les potences sur chemins de roulements
sont dénommés grues vélocipèdes.
Conception des Palans monorails: éléments:
- monorail
- parties courbes éventuelles (attention au
déversement)
- bracons et croisillons éventuels
- suspentes
- butées à chaque extrémité pour arrêter le palan
En cas de courbures les suspensions doivent être assez rapprochées
pour éviter les phénomènes de torsions
Calcul :
- réaction verticale : Rv à majorer de 10%
- réaction horizontale transversale : Rh=1/10Rv
(sans majoration dynamique)
- réaction horizontale longitudinale : Rl=1/7Rv
- flèche verticale : Fv<1/500°
portée
Fixé par
cornière boulonnée sur le gousset de suspension:

Fixé par une cornière de suspension

Au droit d’un joint de monorail, pour permettre la soudure
des cornières sur le monorail, le plat de suspensions sera assez épais (12mm au
moins), ou renforcé par des fourrures soudées.
Chemins de roulements: éléments:
- rails de roulement
- poutres support
- butées d’extrémité
- très souvent poutres horizontales
Ces éléments sont soumis à de la flexion biaxiale et à des
effets de torsion
Rails:
pour les ponts de faible puissance, on emploi le plus souvent un rail carré de
40 à 60 de large. Au delà on emploie des rails Vignoles et pour des ponts de
grande puissance des rails Burbach dont la table est beaucoup plus large. A
cause de l’usure les rails sont en principe en acier mi-dur (E30 ou E36). Ils
sont le plus souvent fixés par soudure (quelque fois par crapauds, boulons ou
crochets, les boulons de fixation étant disposés tous les 0.4 environ, en
quinconce).
Joint de rail: les
joints de rails s’effectuent par coupe biaise à 45°, avec un jeu très faible de
2 maximum, pour limiter les chocs. Ils sont généralement prévus en dehors des
appuis pour éviter les chocs et loin du milieu des travées pour réduire les
contraintes dans les poutres.

Poutres de roulement: elles
sont généralement prévues en profilés I ou H, voire en PRS ou poutres ajourées
en cas de portée et charges importantes. Les poutres reposent sur des consoles
qui sont boulonnées ou le plus souvent soudées sur les poteaux.
Pour reprendre les efforts de freinage, on prévoit entre les
poteaux et poutres des contrefiches horizontales, inclinées d’à peu prés 45°.
Si la table supérieure de la poutre ne permet pas de reprendre les efforts
horizontaux on la renforce alors par des cornières soudées, avec de place en
place des voiles.
Caissons: Pour les efforts très importants on est amené à concevoir
un caisson rectangulaire à trois face treillis, formé de deux poutres de
charge, de deux poutres horizontales hautes et basses et d’une poutre
verticale secondaire parallèle à la première. En règle générale on s’efforce
de donner aux attaches reliant les quatre poutres une certaine souplesse vis
à vis de la distorsion de la section transversale, de façon qu’elles
fonctionnent de manière pratiquement indépendante : la poutre de charge
reprend seule les actions verticales, la poutre horizontale supérieure
reprend seule les charges horizontales transversales et le moment de torsion
est décomposé en couple de deux forces égales et opposées affectées aux
poutres supérieure et inférieure. La poutre verticale secondaire ne reprend
que le poids propre des triangulations inférieure et supérieure et une part
des charges verticales amenées par une éventuelle passerelle de visite
installée sur la poutre horizontale supérieure.

Pour des charges plus importantes on peut être amené à
concevoir des caissons rectangulaires reconstitués soudés qui permettent
d’obtenir des rigidités en flexion et en torsion importantes. Ils sont
régulièrement raidis transversalement et calculés comme une section uniques à
laquelle sont appliquées toutes les actions précédemment énumérées.
Les poutres de roulement sont les plus souvent prévues sur
deux appuis, car cette disposition évite quelque peu les phénomènes de fatigue qu’engendrent
une solution continue. elles peuvent cependant être parfois sur trois appuis ou
en continu.
Transmission des efforts longitudinaux: ils
sont repris par des croix de stabilité entre poteaux (portique de stabilité).

Les chemins de roulement sont liés aux poteaux par des
poutres consoles, ou, pour les cas de charges les plus importants, directement
sur des poteaux baïonnettes. La reprise des charges horizontales est en
principe assurée en liant au poteau la semelle supérieure par des biellettes
d’axe vertical qui laisse libre rotation de la poutre autour d’un axe
horizontal transversal. Ce dispositif assure le nécessaire maintient en torsion
de la section d’appui.
Gabarits:
