OCÉANOLOGIE
<= Notes sur les pratiques techniques
Salinité : de 33 à 37 pour mille:
Température: celle-ci diminue de l’équateur aux pôles et avec la profondeur. On a affaire avec les océans à un volant thermique, car les différences de températures de l’eau selon les saisons et les latitudes sont nettement moins grande que ce que l’on constate à terre (climat maritime <> climat continental) ;
La température et la salinité déterminent la densité de l’eau de mer (de 1.02 à 1.03)
Vague et houle: la vie superficielle de l’océan est modelée par le vent. Les frottements de celui-ci sur l’eau vont créer des rides fugitives, puis des ondulations, des vaguelettes et enfin des vagues, allant dans le sens du vent qui les a créé.
Mer du vent: système de vague qui se forme sur place sous l’action du vent actuel; l’importance des vagues dépend :
Puis progressivement:
Caractéristiques des vagues: Au passage de chaque ondulation les particules de liquides effectuent un mouvement orbital, les vagues ne correspondant pas à un mouvement horizontal de l’eau. On peut ressentir ce mouvement en bateau lorsque les vagues sont suffisamment importantes.
Prés de la terre: quand la profondeur de l’eau est inférieur à une demi longueur de vague, la vitesse et la longueur d’onde diminuent, seule la période reste constante; le mouvement des particules n’est plus circulaire, il décrit une ellipse qui s’aplatit progressivement jusqu’à devenir un mouvement de va et vient dans les toutes petites profondeurs. La vitesse ne dépend plus que de la profondeur, donc même vitesse pour toutes les houles en un même lieu peu profond. La hauteur des vagues augmente, jusqu’à déborder puis s’aplatir progressivement jusqu’au bord.
Sur la plage les vagues déferlent, sur une falaise les vagues s'y réfléchissent et se réfractent.
Systèmes de vagues: à la rencontre d’un obstacle les vagues pivotent progressivement, devenant parallèle aux lignes de niveau, donc au rivage; La houle est ainsi plus espacée dans les baies et concentrée sur les pointes. Dans le cas où la houle serait oblique par rapport à la cote, il y aurait création d'un courant côtier.
Houle: pulsation plus lente, plus ample, se propageant dans une direction très différente, parfois, du vent actuel, et semblant être douée d’une certaine autonomie. i.e. vagues sorties de leur aire génératrice, née d’un vent qui a pu souffler de très loin, mais ayant changé de direction ou allant moins vite que les vagues qu’il a généré.
Les obstacles rencontrés par la mer sont:
Ile ou roche: on a des phénomènes de réfraction, diffraction, interférence, analogue à ceux rencontrés en optique; e.g. une côte franche assimilable à un arc de cercle concave et accore, est sujet au phénomène de diffraction: la houle pivote allégrement, rendant agité le plan d’eau prés du musoir, et se dirige ensuite vers F, point de concentration; ceci est accompagné d’une dispersion d’énergie: la houle est brisée. Il en va naturellement tout autrement en pente douce.
La houle passant de part et d’autre d'une île se reforme derrière, l’interférence des deux houles créant souvent une mer confuse.
Cap: un cap accore fait que la houle pivote sur son extrémité comme sur un musoir
Bosse ou pointe: une bosse ou une pointe sur le rivage est une lentille convergente, i.e. concentration d’énergie, donc éviter d’y mouiller
Les courants: on observe une similitude troublante avec la circulation atmosphérique (i.e. même cause: le soleil). On a de véritables masses d’eau aux caractéristiques propres, ne perdant que peu à peu celles-ci, et glissant les unes sur les autres. On peut les classer en fonction de leur cause:
On a de grands courants réguliers ou bien des courants locaux plus occasionnels, à circulation profonde (gulf-stream) ou superficielle (labrador).
Du fait de la force de Coriolis les courants sont déviés:
Courants généraux: leur connaissance est fondamentale pour la navigation trans-océanique; on a des convection de l’équateur vers les pôles et des pôles vers l’équateur. De plus la force de Coriolis dévie les fluides vers la droite dans l’hémisphère nord, et vers la gauche dans l’hémisphère sud. Les principaux courants tournent donc en rond dans chaque partie d’océan, avec une symétrie remarquable de part et d’autre de l’équateur.
Courants généraux dus aux vents: entraînement des eaux de surface dans une direction, du à un vent soufflant pendant un certain temps dans cette direction. Si le courant peut se déployer tout à son aise, il est à 45° par rapport au vent en surface ; plus on s’enfonce et plus cet angle augmente; dans les petits fonds la déviation est relativement faible, de 20 à 25° en moyenne. Plus la hauteur d’eau est faible et plus le courant s’établit vite et plus il est rapide.
Vent
d’afflux, provoquant une légère montée
des eaux:![]() |
Vent
de reflux, provoquant une baisse du niveau de la mer si le rivage
est accore:![]() |
Phénomène d’upwelling: sous l’effet d’un vent de terre, ou parallèle au littoral et laissant celui-ci sur la gauche, soufflant de manière durable, l’eau de surface est entraînée vers le large et les eaux froides des grandes profondeurs remontent en surface pour combler le déficit; on a ainsi l’origine des basses températures de certains courants, comme celui des Canaries, du Humbolt le long du Pérou, du courant australien, etc.
Courants de pente: le courant fait que la mer n’est plus horizontale, une pente se forme et un autre courant tend à rétablir l’équilibre et qui suit cette pente, mais est dévié par la force de Coriolis :
Inégalités de pression atmosphérique: si l’anticyclone et la dépression sont voisins une pente s’établit de la zone dépressionnaire vers la zone cyclonique avec apparition d’un courant.
Courants de l'océan atlantique:
Courants de l'océan indien:
Courants de l'océan pacifique:
Courants océan arctique: