<= Notes sur les pratiques techniques
Lisses de
bardages (Side
Rails) : les lisses de
bardage sont constituées de poutrelles
(IPE, HE, etc.) ou de profilés minces pliés.
Disposées horizontalement elles
portent sur les poteaux de portiques ou éventuellement sur
des potelets
intermédiaires. L’entraxe des lisses est
déterminé par la portée admissible des
bacs de bardage.
Les calculs
sont menés en élasticité car les
lisses sont
dimensionnées à la flèche et non par
les conditions de résistance. Les calculs
en plasticité sont donc superflus. Les lisses ont
à reprendre :
La condition de
flèche est de 1/200° (Deflection
Limit) ; quand cela ne passe pas on peut disposer
de suspentes dans le plan de plus faible inertie, ou poser les lisses
en
continuité sur trois poteaux.
Lisses
disposées à l’aplomb de
l’aile supérieure (solution technique la plus
répandue) |
Lisses
disposées devant l’aile supérieure (et
si possible en continuité, solution meilleure mais moins
usitée) |
|
|
Du fait de la
faible inertie transversale on coupe la portée par des liens
de bardage au nombre de un ou deux et qui reportent les charges
verticales sur la sablière. |
|
Un muret, de
hauteur variable, doit être prévu entre la
longrine et la partie basse (i.e. le bardage ne doit en aucun cas
arriver
jusqu’au sol).
Justification: les lisses
sont calculées pour les
poussées horizontales du vent et aussi pour les charges
verticales résultant de
leur poids propre et celui du remplissage. Les poteaux sont
justifiés pour les
charges ponctuelles apportées par les lisses (on
considère néanmoins souvent
que la charge est répartie).
La
flèche n’est imposée par aucun
règlement, mais on a
l’habitude de limiter celle-ci à 1/200° de
la portée.
Bardages souples:
généralement en bacs aciers, parfois en bacs
fibrociment si la couverture est
ainsi réalisée.
les
portées sont très variables, selon la
rigidité des
panneaux. Une ossature secondaire, composée de lisses et/ou
de potelets est
nécessaire pour les porter.
Conception des
bardages en maçonnerie: les
traverses sont alignées sur un nu sensiblement commun avec
les poteaux et
montants intermédiaires. Les remplissages prennent appui sur
les quatre cotés
des panneaux dont les dimensions maximales sont fonction de la nature
et de
l’épaisseur des briques en parpaing. Dans le cas
de poteaux de grandes inertie
des feuillures en cornières de 30 ou 40 seront
soudées afin de bien ceinturer
le remplissage.
|
|
Justification: les lisses
sont calculées uniquement
pour les poussées horizontales du vent, car on admet que le
remplissage est
suffisamment hourdé pour assurer directement la transmission
de son poids
propre aux longrines de fondation.
On admet pour
les traverses une poussée triangulaire ou
trapézoïdale;
on calcule les poteaux pour une charge de bande verticale.
La disposition
des montants et traverses peur être envisagée
de façon à ne pas dépasser certaines
limites de surfaces en maçonnerie
arbitrairement définies à 1m² par cm
d’épaisseur. Ces surfaces sont des maxima
et doivent être réduites des trois quart pour des
bâtiments très exposés. Les
panneaux de remplissage en briques ou en parpaing peuvent
être vérifiés au vent
comme des dalles appuyées sur les quatre cotés en
limitant les contraintes de
traction à 2 daN/cm².
Flèche: En
l’absence de tout règlement
officiel la flèche est limitée à
1/300° de la portée pour les
éléments
encadrant la maçonnerie.
Ouverture (Openings): dans ce
cas la reprise de la maçonnerie supérieure est
assurée par un linteau (Lintel).
Les attaches d’extrémités doivent
pouvoir
résister horizontalement à la poussée
de la voûte et verticalement à la quasi
totalité du poids de la maçonnerie. Le linteau
sera calculé en flexion déviée
sous une poussée du vent répondant à
la définition ci-dessus et sous une charge
verticale triangulaire correspondant au poids de la
maçonnerie hachurée. Dans
ce cas précis la flèche est limitée
à 1/500° de la portée afin
d’éviter tout
désordre dans la maçonnerie.
|
|
Pignons
définitifs et provisoires
Potelets de
pignon: ils ont pour
rôle soutenir
le bardage et de transmettre les efforts de vent du pignon au poutres
au vent
de la toiture. Ils doivent reprendre les efforts suivants:
Nota: en aucun cas
les potelets ne sont
amenés à reprendre les efforts de toiture, ils
sont fixés au portique par
appuis glissants.
Pignons
définitifs: ossature
légère, peu
coûteuse mais chère à
étendre.
|
|
Pignons
provisoire: il est souvent
définitif. On
conçoit un portique, mais plus léger, car il ne
reçoit qu’une demi-charge.
|
|